Bien le bonsoir,
Voilà, Là c’est officiel, c’est l’automne.
Fini les terrasses à l’ombre, en t-shirts, en nous demandant si on peut bouger la table « Parce qu’elle est au soleil ».
Fini les réflexions du style « Non, je vais prendre un demi seulement. Si je prends une pinte, ma bière va devenir tiède » (beurk !)
Fini les étonnements en entrant dans la boutique « Ah il fait bon à l’intérieur. T’as mis la clim ? » Et la réponse était non.
Non, c’est fini tout ça.
Maintenant, on vient avec son gros pull. On prend une pinte qui restera fraiche pendant des heures, et on dit
« Ah, il fait bon à l’intérieur. T’as mis le chauffage ? » Et la réponse sera toujours non (pour le moment).
Et surtout, il faut se préparer à vivre quelque chose de particulièrement traumatisant.
On a beau savoir que c’est tous les ans pareil, on n’est jamais prêt.
Il nous reste encore quelques jours pour en profiter, mais attention, dans la nuit de samedi à dimanche, nous changeons d’heure.
Alors oui, on va dormir une heure de plus le dimanche matin. Ça c’est le petit truc qui fait plaisir, mais qui reste quand même très éphémère.
Par contre, à partir de dimanche, il va faire nuit super tôt ! Et ça, c’est vraiment nul !
Tout ça pour vous dire que ça y est, on a passé le pas, on a installé « Le salon »
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, on a transformé la salle de concert en joli salon cosy, avec des canapés, des tables basses, des tapis, un petit éclairage tamisé…
Bref, tout le confort pour passer les fraiches soirées d’hiver.
On avait le projet d’y mettre un baby foot, mais pour le moment, c’est clairement hors budget pour notre petite association.
Alors on va ressortir l’arbalète à bouchon, avec sa cible. C’est super sympa, et, pour le coup, vous ne verrez pas ça ailleurs.
Tenez vous en pour dit ! Ni la pluie, ni le froid, ni la nuit ne nous arrêtent !
On reste ouvert par tous les temps, trois jours par semaine.
JEUDI, VENDREDI, SAMEDI DE 15H À 20H !
En ce moment, c’est peu de le dire, on a tous besoin de réconfort.
Et du réconfort, au Club Ephémère, on en a plein.
Vous voulez des exemples ? C’est parti !
LES GUIMAUVES
Le problème avec les guimauves de la Chocolaterie Maëlig, c’est que, quand on en a, on en a plus, tellement vous vous jetez dessus.
En même temps, en terme de réconfort, ça se pose là, comme on dit.
Chocolat ou myrtille, le gout est délicieux, subtil, pas trop sucré. C’est bon et ça fait du bien.
C’est bien meilleur que ces machins insipides et industriels qu’on trouve dans les grands surfaces.
LE RETOUR DU PINEAU
Le vignoble Egreteau est notre fournisseur le plus éloigné. Alors les réassorts sont moins évidents.
Mais nous insistons pour que notre pineau vienne de chez eux pour plusieurs raisons :
Tout d’abord parce que Ludo et Hélène sont des amis. Et ça, c’est super important.
Ensuite parce que, soyons pragmatique., leurs pineaux ne ressemblent en rien aux machins insipides et industriels qu’on trouve dans les grandes surfaces.
C’est riche en matière et en gout. C’est chaleureux même si ça se boit frais.
Bonne nouvelle, on vient de refaire le plein ! Pineau blanc, pineau rouge et vieux pineau sont de nouveau présents sur nos étals !
LES PÂTES
C’est bon les pâtes, c’est une valeur sûre.
Ici, Marine et Luc, du Moulin Epis C’Tout proposent des pâtes au blé tendre.
C’est bien plus consistant que ces machins insipides et industriels qu’on trouve dans les grandes surfaces.
C’est prêt en à peine quatre minutes, c’est issu des farines de la ferme (qu’on trouve également à la boutique) et c’est produit à Saint Sulpice de Faleyrens.
LE DERNIER CLÉMENT FABRE
En 2013, Clément et son frère, Robin, décident de partir en Turquie, à la recherche des traces de vie de leur grands parents, des réfugiés arméniens qui ont fuis le génocide pour Marseille. Ils en profitent pour chercher la tombe de leur tante Carole.
« Carole » est un album pudique, sensible et particulièrement touchant.
Clément Fabre nous livre ici une période forte de sa propre vie. Il en signe le scénario, mais également le dessin et les couleurs (magnifiques ! ) Chose assez rare dans le milieu.
Il faut lire « Carole » de Clément Fabre !
Vous pouvez l’acheter au milieu des machins insipides et industriels qu’on trouve dans les grande surfaces, mais il vaut mieux l’acheter au Club Ephémère.
Ça coute le même prix, et en plus on peut boire un verre.
Bref, on pourrait encore vous proposer tout plein de belles et bonnes choses pour lutter contre ce monde de brutes dans lequel nous vivons.
Mais ce serait trop long de le faire en une seule missive, on en garde pour les prochaines fois.
On vous laisse avec Les Voisins D’en Face, ancien groupe de rock qui a connu son heure de gloire régionale au début des années 2000, qui disaient :
« C’est tellement mieux que d’autres choses qui sont moins bien ! »
À très vite